Alors que la crise économique frappe de plein fouet de nombreuses familles, c’est toujours un langage de bataille qui est employé pour parler de la « trêve » hivernale sur le front du logement.
Même les « bailleurs sociaux » considèrent la fin de cette interdiction de mettre les gens à la rue comme une autorisation de vider les appartements habités par des gens en difficultés. La CGT des Services publics intervient souvent auprès de ces organismes, qui relèvent du service aux populations, pour tenter de trouver des solutions humaines et revendiquer un véritable suivi social des locataires et l’interdiction des expulsions locatives.
C’est le cas, par exemple, de notre camarade Sarah qui se retrouve face à intransigeance de l’OPHLM de la ville de Montreuil. La CGT des Services publics de la région Ile-de-France par son représentant, Denis Vinchent a écrit au préfet de Seine-Saint-Denis (voir le courrier ici) pour qu’il intervienne sur ce dossier et qu’il prenne conscience de l’ampleur de cette question sur tous les départements de notre région.
A l’heure où le « droit au logement » ne doit plus être une vaste tromperie dans notre pays, la fin de la « trêve » reste placée au 1er avril. Difficile d’en rire quand la 5ème puissance mondiale met à la rue des familles entière avec leurs enfants.
Le sage a dit qu’on reconnaissait la valeur d’une société à la manière dont elle traitait ses membres les plus démunis. Selon la CGT, à l’aulne de la question du logement, le constat est accablant.
Le collectif comm.