Lors du congrès de l’Association des Régions de France à Toulouse le 9 octobre, le premier ministre vient confirmer aux élus régionaux ses orientations en matière de réforme territoriale :
Regroupement des régions ;
Nouvelles intercommunalités ;
Transferts de compétence ;
Mise en concurrence des territoires.
Les conséquences pour les populations et les salarié-e-s seraient terribles, elles se caractériseraient principalement par :
L’institutionnalisation de la mise en concurrence des normes et des droits des salariés entre territoires. C’est tout l’édifice homogène et national du droit du travail qui serait détruit, y compris la protection sociale.
L’abandon accru de la présence des services publics et la réduction drastique des services et administrations de l’État, notamment l’échelon départemental et régional.
La suppression d’échelons démocratiques de proximité et le renvoi des décisions à d’obscures instances de plus en plus éloignées des citoyens.
La mise des collectivités locales sous tutelle complète des grands groupes privés, notamment du BTP et des sociétés de services.
C’est une politique antisociale et antiéconomique qui participe à la baisse de 50 milliards des dépenses publiques votées par l’Assemblée nationale.
De plus, il y aurait des RISQUES POUR LES AGENTS :
L’instabilité des missions et des fonctions.
L’insécurité des parcours professionnels.
Le risque de remise en cause des droits individuellement et collectivement acquis.
Le risque pour le dialogue social et l’action syndicale.
La détérioration de l’organisation et des conditions de travail est source d’aggravation des risques psychosociaux et contribue à amoindrir la qualité du service public rendu aux usagers.
Le comité départemental de la CSD CGT de Seine Saint Denis réuni le 7 octobre 2014 (étaient présents, les représentants des syndicats des territoriaux de : Aubervilliers, Les Lilas, Epinay, Pierrefitte, Bobigny O/E, Bobigny Ufict, Saint Ouen, Bagnolet, Conseil Général O/E et Ufict, Aulnay, Pantin, Villetaneuse, Montfermeil, OPH93, La Courneuve, Est Ensemble, SPIS) dénonce cette réforme et demande l’abrogation de la loi du 27 janvier 2014 et le retrait des projets de loi en discussion.
Pour l’abrogation de la Réforme territoriale, signez, faites signer la pétition régionale de la CGT (à télécharger ici)