« Quand j’ai fait remonter à mon manager ces problèmes et ce que j’identifiais comme un défaut de contrôle des prestataires privés, dont les coûts ont été multipliés par deux, on m’a dit de fermer ma gueule. » nous dit un fonctionnaire interviewé dans cet article.
Nos camarades de Pantin qui poursuivent toujours leur lutte contre les coupes sombres et les coups bas de la « rationalisation » que veut imposer leur maire, monsieur Kern, ne s’y sont pas trompés quand ils ont lu le témoignage de notre collègue. Comme nos camarades d’Argentueil dans ce post sur leur blog, ils nous font part de leur propre expérience face à cette « entreprise » de destruction du service public.
Alors que nous sommes notés tous les ans sur notre sens du service public, nous devons faire face à des managers qui ne pensent qu’à la rentabilisation par le désamour du travail bien fait, du service rendu à la population. Entendent-ils déjà : « vendu » ou ignorent-ils vraiment les dégats qu’ils font ?
La CGT a toujours considéré ses interlocuteurs comme des gens intelligents et compétents, c’est pour cela qu’à Pantin comme ailleurs, la lutte continue sans relache pour combattre la Révision Générale des Politiques Publiques lancée par Sarkozy et ses relais locaux. La balle est dans la cour de l’Elysée mais la lutte est dans la rue.
Que cela soit au niveau national ou à l’échelon local, nous nous battrons pour protéger le bien commun que notre nation a mis deux siècles à construirent.
Au coté des camarades en lutte,
Le collectif comm.